La conservation d’un nombre important d’archives notariales et urbanistiques permet aujourd’hui de retracer l’histoire des bâtiments publics ou privés de la Ville depuis le Moyen Âge. Les sources de type notarial Au Moyen Âge, il revenait au greffe échevinal d’enregistrer les actes d’ordre privé tels que les actes de cessions ou les testaments. Ainsi, il est possible grâce à ces sources de retracer l’histoire d’une habitation ou d’un commerce. À consulter également, les archives des notaires déposées aux Archives départementales du Nord https://archivesdepartementales.lenord.fr/ark:/33518/t6cj0dpwh23b Les sources urbanistiques Série DD Biens communaux, eaux et forêts, travaux publics, voirie (1545-1789)La série DD contient, dans une première partie, une centaine de dossiers relatifs aux propriétés urbaines à usage commun ou privé du XVIe siècle à la Révolution. Ainsi est-il possible d’imaginer la place d’Armes, son ancien hôtel-de-ville, son beffroi et son théâtre aujourd’hui disparus. Sous-série 3 O Voirie municipale et aménagement urbain (1789-1928)Les demandes et autorisations de construire de la fin du XVIIIe siècle à l’Entre-deux-guerres ont été classées chronologiquement dans la sous-série 3 O sous le terme de « pétitions ». Ce sont en quelque sorte les ancêtres de nos permis de construire actuels. Le chercheur découvrira également, dans cette sous-série, des documents uniques relatant le démantèlement des fortifications et le réaménagement de la ville à la fin du XIXe siècle. La sous-série 3 O se compose également d’un document exceptionnel : un atlas restauré datant de 1790 divisé en plusieurs feuillets avec indication des rues et des habitations (3 O 2). Sous-série 2 R Bâtiments publics (1789-1928)La sous-série 2 R est riche d’environ 24 mètres linéaires d’archives relatives à la construction et l’aménagement des édifices administratifs, culturels et religieux, des équipements sportifs ou établissements scolaires de la ville. Série W depuis 1940Grâce aux registres tenus depuis les années 1940 par le service urbanisme de la Ville, il est possible de retrouver la référence d’un permis de construire ou de démolir. Alors que les dossiers ne se composaient au lendemain de la Seconde Guerre mondiale uniquement de deux ou trois pièces, ils sont aujourd’hui, très documentés. Dans le versement 1 W, les fiches produites par le service municipal du logement au lendemain de la Seconde Guerre mondiale, classées par rue et numéro, renseignent pour chaque immeuble, les occupants, le propriétaire, son usage, son état et parfois le montant du loyer. Le versement 12 W relatif aux archives des bâtiments publics de la Ville, contient une majorité de dossiers de construction et reconstruction des bâtiments valenciennois aux lendemains de la Seconde Guerre mondiale jusqu’aux années 1990 (constructions scolaires, installations sportives, dommages de guerre, etc.). Quelques dossiers concernent également l’acquisition ou la vente de biens communaux (bâtiments ou terrains). Le service des Archives de Valenciennes conserve une importante série de plans provenant des services Urbanisme et Bâtiments (versement 24 W). Plus de 1000 plans et planches relatifs aux bâtiments publics et à la voirie de Valenciennes sont répertoriés sous différents formes et supports (croquis, calques, plans d’architectes, plans cadastraux du XIXe siècle et de la seconde moitié du XXe siècle). Série Z et FI – Les fonds d’architectesParmi les fonds entrés par voie extraordinaire, figurent ceux de trois architectes ayant étudié ou exercé à Valenciennes : Faust Spadacini (38 Z), Jules Batigny (18 Fi) et Laurent Fortier (19 Fi). Composés de nombreux plans de leurs réalisations, ces fonds offrent un précieux témoignage sur l’architecture de bâtiments emblématiques de la Ville. Les sources iconographiques Le fonds Alexis Mathieu (sous-série 22 Z) légué aux Archives municipales par l’abbé Jean Vanhove en 2006, offre une impressionnante collection de cartes postales de Valenciennes et des communes de l’arrondissement. Correspondant pour la Croix du Nord, Alexis Mathieu a en effet soigneusement collecté et conservé 6431 cartes, dont 1814 uniquement consacrées à Valenciennes. Cette collection permet ainsi de découvrir la ville de la fin du XIXe au début du XXe siècle https://archives-en-ligne.valenciennes.fr/FrmSommaireFrame.asp Les bases de données du ministère de la Culture Sur la Plateforme Ouverte du Patrimoine, le ministère de la Culture propose plusieurs bases de données permettant des recherches géolocalisées relatives au patrimoine architectural et mobilier français.https://www.pop.culture.gouv.fr/